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이주여성의 글쓰기 - 퀘벡의 이주작가 잉첸을 중심으로

Title
이주여성의 글쓰기 - 퀘벡의 이주작가 잉첸을 중심으로
Other Titles
Ecriture d’une femme migrante : Autour d’Ying Chen, écrivaine québécoise
Author
이인숙
Keywords
Littérature migrante; Ying Chen; Deuil de l’origine; Ecriture de femme; Déterritorialisation; 이주문학; 잉 첸; 기원의 애도; 여성의 글쓰기; 탈영토화
Issue Date
2010-02
Publisher
프랑스문화예술학회
Citation
프랑스문화예술연구, v. 31, Page. 325-352
Abstract
L’apparition des écritures migrantes proprement dites au Québéc se situe vers l’année 1983 avec la parution du roman La Québécoite de Régine Robin et du premier numéro du magazine transculturel Vice et Versa. Au début, c’est plutôt avec méfiance que les textes de la première génération ont été accueillis, alors que ceux de la génération suivante ont participé à l’avènement d’un nouveau phénomène d'institutionnalisation des écritures migrantes. Ying Chen est un des auteurs migrants au Québec qui ont fait un certain succès dans la littérarité et la popularité. Depuis son arrivée en 1989 à vingt-huit ans, elle a publié huit romans et un recueil d’essais au Québec. Son premier roman, ainsi que son deuxième, ont été bien accueillis par la critique. Avec son troisième roman,Ingratitude, elle a remporté le prix Fémina et le prix Québec-Paris. Mais elle a été choquée par la ghettoïsation de ses oeuvres dans le cadre de la littérature migrante. Refusant d’être l’objet de l’orientalisme, elle fait des efforts pour que ses oeuvres portent une valeur universelle. Notre étude focalisée sur l’évolution de son monde littéraire est divisée en trois parties, l’écriture du deuil de l’origine, celle de la femme et celle du vide. Ying Chen qui a fait une immigration volontaire ne tient pas au pays natal. Les racines lui évoquent plutôt un mémoire du passéqu’elle veut oublier. Les racines du lotus symbolisant le destin tragique des femmes chinoises, sont liées à l’odeur de l’eau, où elles se pourrissent, qui domine sur l’odorat de la locutrice de La mémoire de l’eau. Même après l’immigration au Québec, cette odeur qui ne la quitte pas suggère de la douleur et de la blessure dont son être souffre encore. Commencée par besoin d’exprimer le manque de l’être qui a perdu son origine et le sentiment de l’exil, l’écriture d’Ying Chen s’évolue en celle de la déterritorialisation. Libérée des barrières ethniques et culturelles, son écriture est pleinement ouverte à l’autre, si bien qu’elle réussit à porter une valeur universelle qui échappe aux lois spatiales et temporelles. Dans son dernière oeuvre publiée en 2008, elle exprime qu’on ne peut rien posséder et que notre être ne peut exister qu’en se donnant à l’autre et que la vie n’est que la trace de l’autre.
URI
https://www.kci.go.kr/kciportal/landing/article.kci?arti_id=ART001423091https://repository.hanyang.ac.kr/handle/20.500.11754/185186
ISSN
1229-5574
DOI
10.21651/cfaf.2010.31..325
Appears in Collections:
COLLEGE OF LANGUAGES & CULTURES[E](국제문화대학) > FRENCH STUDIES(프랑스학과) > Articles
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