영화 이미지의 물질성과 운동성-들뢰즈의 논의를 중심으로-

Abstract

Cette étude a pour but d'examiner la matérialité et la mobilité de l'image filmique autour des théories de Gilles Deleuze, en praticulier de la notion de l'image-mouvement. Pour mieux comprendre les théories de Deleuze, nous nous appuyons surtout sur les essais philosophiques de Henri Bergson qui les a énormément influencée, aussi bien que les articles de Jean Epstein et de Pascal Bonitzer dont les positions théoriques partagent certains points communs avec celles de Deleuze.

D'abord, nous avons examiné sur les rapports entre l'image, le mouvement, la matière et la lumière, en portant sur les théories de Bergson et de Deleuze. D'après Deleuze, L'identité de l'image et du mouvment a pour raison l'identité de la matière de la lumière : "L'image est mouvement comme la matière est lumière". Autrement dit, l'image-mouvement et la matière-écoulement sont strictement la même chose. Selon Deleuze, le propre de l'image-mouvement cinématographique, c'est d'extraire des véhicules ou des mobiles le mouvement qui est en la substance commune, ou d'extraire des mouvements la mobilité qui en est l'essence.

Ensuite, chez Deleuze, l'image filmique constitue en tant qu'image- mouvement une coupe mobile, qui fonctionne a la fois comme translation de parties dans l'espace et comme changement qualitatif dans une durée ou dans un tout. Cette coupe mobile correspond avec une coupe ou perspective temporelle, qui n'est autre qu'un bloc d'espace-temps, puisque lui appartient chaque fois le temps du mouvement qui s'opère en lui. En ce sens, Deleuze a considéré le plan, forme essentielle cinématographique, comme coupe mobile d'une durée en meme temps que comme coupe mobile des mouvements. A savoir, le plan présente des modifications de position relative dans un ensemble ou des ensembles, de même qu'il exprime des changements absolus dans une tout ou dans une durée.