Nous avons e'tudie' la fide'lite' la traduction litte'raire en fran¸ais autour de l`homme de Venise de Seo Jung In. La traduction fide`le ne consiste pas a` e^tre fide`le aux mots ni aux phrases, mais aux effets de discours que le texte litteraire orchestre, ainsi qu`aux lecteurs. Seo Jung In est conside're' comme un e'crivain particulier. Ses particularite's ne viennent pas des histories qu`il raconte, mais du style et de la forme du langage dont il se sert pour les raconter. Ses nouvelles se caracte`eisent par le rythme quaternaire inspire' du Pansori, l`ironie et le jeu de mot. Pour garder le ryhtme quaternaire du Pansori nous avons traduit en vers. Nous avons essaye' de trouver l`e'quivalence qui permet de rendre les ironies et les jeux de mots. Mais dans les cas impossibles nous avons du^ mettre des notes explicatives. Les difficulte's que les lecteurs francophones rencontrent en lisant des oeuvres litte'raires core'ennes tiennent a` la diffe'rence de la culture et des manie`res de penser. Pour surmonter cette diffe'rence il faut e'viter la traduction mot a` mot et trouver ;`e'quivalence. Les nouvelles de Seo Jung In impliquent dew re'pe'titions de mots et de raisonnements. Mais cette re'pe'tition ne passe pas en franc¸ais, donc il faut le'viter en essayant de trouver des synonymes et de remplacer par des pronoms. Le proble`me de la fide'lite' ne se pose qu`au niveau du discours, c`est-a`-dire a` la fois au niveau de la parole et surtout au niveau de l`e'nonce' long. Le traducteur se trouve l`obligation de comptendre le vouloir du dire de l`auteur et de saisir l`essence du discours du texte afin de les transmettre en franc¸ais pour que les lecteurs francophones n`en soient pas de'concerte's